Les missionnaires d’Aubusson passent à la télé !

Dans son émission du lundi 7 avril 2025, Télématin met en lumière le patronage d’Aubusson ! La véritable star, c’est le père Marie-Debrice, prêtre camerounais de la paroisse Notre-Dame de Haute-Marche et surtout prêtre référent pour les missionnaires e’M qui collaborent avec lui. Un beau reportage qui nous fait découvrir son quotidien de prêtre et les facettes inattendues de ses engagements.

 

Quel est le rythme d’un prêtre de 35 ans ? Père Marie-Debrice nous témoigne d’un quotidien bien chargé, notamment auprès des enfants du patronage, des jeunes de la paroisse… mais pas  seulement ! Il témoigne de sa grande confiance en Dieu ! France 2 nous emmène dans les coulisses du patronage d’Aubusson.

Qui est le père Marie-Debrice Tiomela ?

Le prêtre camerounais de 35 ans est un prêtre heureux dans la Creuse ! Il est garant de la tenue de la messe de la paroisse Notre-Dame de Haute-Marche mais il a aussi accueilli en septembre 2024 un couple de missionnaires e’M Ombeline et Jean-Gabriel, qui servent notamment auprès du patronage et de l’EAP (équipe d’animation pastorale). 

Lui-même responsable du patronage Sainte-Elisabeth d’Aubusson, le Père nous livre son histoire en grimpant vers l’église. Les journalistes de Télématin peinent déjà à le suivre ! Le sportif se révèle déjà, au-delà de la soutane. Il évoque avec joie et simplicité sa vocation de prêtre, un grand sourire aux lèvres ! “Depuis l’âge de 6 ans, je voulais être prêtre”, confie-t-il à Télématin. Une vocation précoce qui ne l’a pas empêché de prendre le temps de faire des études et de gagner en maturité. Il évoque aussi la question des choix : le choix de Dieu bien sûr… mais aussi ses propres choix. Et pour lui, à l’image du “oui” de la Sainte Vierge Marie, la réponse était évidente. 

En service au patronage Sainte Elisabeth d’Aubusson !

 Père Marie-Debrice Tiomela se rend disponible tous les mercredis pour le patronage Sainte-Elisabeth, où plusieurs enfants entre 5 et 17 ans se réunissent. Ombeline témoigne : Leurs différences sont une richesse et un défi. Le patronage attire toujours autant de monde par sa devise qui allie loisirs et croissance humaine et spirituelle : ici on joue, ici on prie.

Fin janvier, le tour de France des patros a mis en ébullition le patronage d’Aubusson, entre parties de football, les déguisements et le grand jeu  n’ont cessé d’enthousiasmer les enfants. Nos missionnaires le voient au quotidien, le patronage est un moyen de créer du lien entre les enfants mais surtout de permettre de les voir grandir dans un environnement sain et porteur pour toutes les dimensions de la personne humaine. 

Au fil des journées, une fraternité se tisse entre les enfants, ils prennent soin du groupe, rendent service et surtout sont heureux de leur journée ici. Et cela est un vrai moteur pour œuvrer dans l’orchestration de ces journées au bord de la Creuse”, témoignent Ombeline et Jean-Gabriel.

Prêtre et arbitre de foot, il jongle entre la messe et les matchs !

Les enfants sont aux anges avec un prêtre qui joue au foot, c’est un rêve devenu réalité pour eux ! Le père Marie-Debrice a donc un quotidien bien rempli. 24h ne suffisent pas dans une journée… Le foot est une passion depuis l’enfance pour ce prêtre qui décide d‘allier sport et foi. C’est un beau moyen d’évangélisation : créer du lien avec un autre public, peut-être plus éloigné de la foi.  

Si aujourd’hui il est arbitre, ce n’était pas le cas au temps où il était joueur. Et oui, car le père Marie-Debrice parle bien volontiers de son passé de footballeur : l’époque où il occupait le poste d’avant-centre ou milieu offensif. Alors bien sûr, pour l’un des adolescents qui retrouve ce drôle d’arbitre sur le terrain, c’est un peu “spécial” d’avoir un prêtre qui joue ce rôle, mais notre footballeur du Christ est un élément important pour le club !

Arbitre c’est pas une vocation, ça accompagne ma vocation. Parce que ça fait partie de mon insertion dans un territoire, dans un lieu concret de mission. C’est ce qui me fait vivre, c’est ma vie !”, déclare le Père Marie-Debrice Tiomela.

Avoir à cœur de s’insérer dans un territoire, ne pas venir pour dérouler un plan, mais assumer tout simplement qui l’on est, avec ses talents et ses passions… avec un vrai désir de rencontrer les gens là où ils en sont, en particulier ceux qui sont les plus éloignés de l’Eglise ! Cette posture qu’adopte le Père Marie-Debrice pourrait tout aussi bien convenir à tous les missionnaires e’M. Ces laïcs sont en effet envoyés pour habiter un lieu d’Eglise, où ils n’ont pas vocation d’abord à “faire tourner la boutique” mais plutôt à vivre la joie de la rencontre, aux “périphéries” de nos communautés ecclésiales, dans des territoires fragilisés où il est urgent de recréer du lien social.